Vincent Rault, président du groupe Ovalt, revient sur 50 ans d'histoire partagée
À l’occasion du cinquantième anniversaire du Groupe Ovalt, Vincent Rault, Président du Groupe, partage son regard sur cette aventure industrielle et humaine qu’il a vécue de l’intérieur. Né la même année que le groupe, il a grandi avec lui, porté par une conviction profonde : l’entreprise est avant tout une histoire collective.
Vincent, vous avez 50 ans comme le Groupe Ovalt. C’est un hasard plein de sens ?
Oui, c’est un joli clin d’œil de la vie. Ovalt a été fondé en 1975 par Monsieur et Madame Richer, pour accompagner les besoins de l’industrie céréalière. J’y suis entré bien plus tard, bien sûr, mais j’ai eu la chance d’y construire l’ensemble de mon parcours professionnel.
Au fond, mon histoire personnelle et celle du groupe se sont développées en parallèle. J’ai grandi avec Ovalt, j’ai appris à ses côtés — dans les réussites comme dans les moments plus difficiles, qui enseignent tout autant. Cette trajectoire partagée donne du sens à mon engagement.
Vous avez fait toute votre carrière chez Ovalt. Qu’est-ce qui vous a fait rester ?
Ce qui me fait rester, c’est cette envie constante de faire mieux, de se remettre en question, de progresser ensemble.
Mais au-delà de la dynamique industrielle ou des projets, c’est l’humain qui me retient. Ovalt, c’est une aventure profondément collective. C’est la force du groupe, la richesse des personnalités, le plaisir de travailler ensemble. Ce qui me motive depuis toujours, c’est ce faire ensemble, bien plus que ce qu’on vend ou ce qu’on produit.
Revenons aux origines : comment est né le Groupe Ovalt ?
L’histoire du groupe démarre fin 1974, autour d’un atelier dédié à la fabrication d’alimentation pour des animaux. Peu à peu, les savoir-faire se sont développés, les activités se sont diversifiées, les premiers recrutements ont structuré l’entreprise…
Ce qui me frappe en relisant cette histoire, c’est la continuité dans la volonté d’évoluer avec notre époque, sans jamais renier nos racines industrielles ni notre ancrage territorial.
Quels ont été, selon vous, les grands tournants de ces 50 années ?
Il y a eu plusieurs caps structurants. D’abord, l’ouverture à d’autres secteurs d’activité que l’agroalimentaire, dans une logique de diversification raisonnée. Ensuite, la structuration du groupe autour de filiales expertes, pour donner plus de lisibilité à nos métiers.
Mais ce qui a toujours guidé nos choix, c’est la maîtrise de la croissance. Grandir, oui, mais pas à n’importe quel prix. Dans un environnement instable, parfois imprévisible, nous avons su rester agiles tout en affirmant une ligne claire.
Notre capacité à nouer des partenariats stratégiques — avec SCHNEIDER/AVEVA, PYRENNI, SIEMENS, CODRA, NIJI, PRIOS, ou encore ZENI pour l’innovation — est aussi un marqueur fort de ces dernières années.
Aujourd’hui, comment définiriez-vous Ovalt en 2025 ?
Ovalt, c’est un collectif engagé. Un groupe composé de 500 collaboratrices et collaborateurs, répartis sur trois sites en Bretagne et structuré autour de quatre filiales aux expertises complémentaires.
C’est aussi une culture d’entreprise forte, fondée sur la passion du métier, l’envie de relever les défis, et un attachement sincère à notre territoire.
Ce qui nous rassemble, c’est le service à l’industrie, et cette capacité à imaginer, concevoir, réaliser des solutions qui répondent aux vrais besoins de nos clients.
Qu’est-ce qui, selon vous, fait notre force aujourd’hui ?
Notre force, c’est notre capital humain. Ce ne sont pas des mots. Derrière chaque projet, chaque réussite, il y a des femmes et des hommes qui s’impliquent, qui osent, qui construisent.
C’est cette énergie collective, cet engagement au quotidien, qui fait avancer le groupe. Ce sont eux, notre plus bel atout.
50 ans, c’est un cap. Que ressentez-vous à l’approche de cette date symbolique ?
C’est un moment particulier. Un mélange de fierté — d’avoir tenu bon, d’avoir grandi — et de gratitude envers toutes celles et ceux qui ont fait cette histoire avec nous.
Mais c’est aussi, et surtout, une formidable envie de continuer. Ce cinquantième anniversaire n’est pas une ligne d’arrivée, c’est un tremplin. Il nous oblige, il nous engage pour la suite.
Alors je veux dire merci à toutes les équipes. Et vous donner rendez-vous pour les 50 prochaines années.